Les parcelles de CAP concernées par le piétin échaudage sont en augmentation depuis plusieurs années en particulier sur l’orge d’hiver. En effet les pratiques agricoles actuelles favorisent l’émergence de cette maladie racinaire : rotation courte avec des céréales à pailles, semis précoce, semis dense, désherbage des graminées incomplets, résidus de paille non ramassé... Cependant, il est difficile de chiffrer le pourcentage de surfaces concernées puisque d’importantes pertes de rendements peuvent survenir sans qu’apparaissent forcément des épis blancs. En effet, les conditions climatiques influencent l’expression plus moins prononcée des symptômes : un printemps chaud et sec favorisera l’expression de la maladie contrairement à un printemps chaud et humide. L’observation racinaire est donc primordiale pour identifier le piétin échaudage qui se caractérise par l’apparition de manchons noirs sur les racines entrainant selon le niveau de pression des pertes de pied jusqu’à l’arrêt plus ou moins total du remplissage des grains ou de leur maturation.
Retrouver ici le dossier de PERSPECTIVES AGRICOLES : Etat des lieux, une maladie Racinaire en recrudescence en France.